Selon un article du magazine « Jeune Afrique », une nouvelle prometteuse émerge pour les citoyens sénégalais qui fondent de grands espoirs sur les bénéfices des ressources naturelles. Woodside Energy, en charge de l’exploitation du gisement de pétrole de Sangomar situé en mer à 100 kilomètres au sud de Dakar, se prépare à extraire ses premières huiles.
Lors du forum « Investir dans l’énergie en Afrique » organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC) à Paris, Thierno Seydou Ly, le directeur général de l’exploration et de la production de la société nationale pétrolière sénégalaise, Petrosen, a informé que le projet a atteint un niveau de réalisation de 97 % d’ici fin avril. Il a également annoncé que les premiers barils de pétrole devraient être extraits dans les prochains jours.
Initialement prévu pour 2023, le démarrage de la production de Sangomar, retardé en raison de contraintes logistiques liées au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO), devrait désormais avoir lieu avant le 30 juin.
Néanmoins, le report de la mise en production a entraîné une augmentation des coûts du projet, passant de 4,6 milliards de dollars à près de 5,2 milliards de dollars (soit 4,8 milliards d’euros).
Ce premier gisement pétrolier en mer du Sénégal, détenu à hauteur de 82 % par Woodside Energy et à 18 % par Petrosen, devrait assurer une production quotidienne de 100 000 barils de pétrole, selon les estimations de Dakar. Ces rentrées financières étaient prévues pour être investies par le gouvernement sortant dans des projets de développement prioritaires tels que l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.
Référence de la source: https://www.seneweb.com/news/Politique/gisement-sangomar-laquo-les-premiers-bar_n_441011.html