Un membre de l’opposition, se présentant comme le « leader » du mouvement « Nenn bu nu baxal 150 », bien qu’il ne soit pas reconnu pour ses compétences en matière économique, tente néanmoins de s’immiscer dans le débat actuel. Un sujet qui, visiblement, dépasse largement ses capacités.
Voici sa dernière déclaration : « Cette déclaration de Moody’s souligne que la dégradation de l’image du pays résultant de six mois de décisions peu réfléchies et d’amateurisme… » Rien que ça !
En réalité, il semble qu’il attribue ces propositions à Moody’s. Or, tout le monde sait que l’agence de notation n’a jamais tenu de tels propos.
- Qui lui expliquera ce qu’est réellement une agence de notation ? Car il est difficile de croire que « Nénu Baxal » parviendra à
- Qui lui dira que la note B1 n’est pas une nouveauté pour le Sénégal ? Notre pays était déjà à ce niveau jusqu’en 2017, avant de passer à la note Ba3 avec une perspective stable
Cela n’avait pas empêché le pays de fonctionner. Une notation n’est jamais figée ; elle fluctue en fonction des contextes. Il est important de comprendre que les notations émises par ces agences ne sont que des avis, et non des jugements définitifs. Bien que ces notes puissent influencer les décisions des prêtseurs, elles ne sont que des indicateurs parmi d’autres, comme en témoignent les classements de « Doing Business », qui ont eux aussi montré leurs limites.
Mais comment cet opposant pourrait-il comprendre cela, lui qui semble maîtriser si peu de choses, en dehors des slogans bruyants qu’il répète sans cesse, comme « les Sénégalais sont fatigués !!! ».
De plus, son influence politique reste faible. Quel bureau de vote at-il jamais réussi pour prétendre être un leader politique capable d’animer le
- Qui lui explique qu’un pays comme le Rwanda, qui porte de nombreux investissements et est souvent cité en exemple en Afrique, à une note B2, soit derrière celle du Sénégal ? Pourtant, le Rwanda ne s’est pas eff
- Qui lui dira que la Turquie partage également la même note B1 que le Sénégal, et elle est loin d’être un État
Le Gouvernement a fait un choix éclairé, prenant une décision en pleine conscience de ses effets sur la notation du pays. Mais c’est justement cela le rôle d’un leader : décider dans l’intérêt véritable général et assumer les conséquences de ses
Car la vérité ne détruit pas, elle construit. C’est cela le véritable
- Mais qui le dira à « Nénu baxal » ?
Makhtar SARR,